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Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), le Dr Pablo Ortiz García, Ambassadeur d’Équateur en Belgique et Pascal Smet, Secrétaire d’État en charge des Relations internationales de la RBC, lors de la signature du Mémorandum of Understanding.

Bruxelles et Quito signent un protocole d’accord

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, et Pascal Smet, Secrétaire d'État en charge des Relations internationales, ont signé ce mercredi 13 janvier 2021 un memorandum of understanding (MoU) avec leurs homologues de la capitale équatorienne Quito. Les deux villes examineront, durant les deux prochaines années, comment elles peuvent coopérer dans divers domaines. Avec, en tête de liste, le patrimoine (le centre de Quito est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO), le développement urbain et, bien sûr, le chocolat.

La signature de ce MoU a eu lieu lors d’une rencontre numérique. Rudi Vervoort et Pascal Smet ont signé le document à Bruxelles, en présence de l’Ambassadeur d’Équateur en Belgique, le Dr Pablo Ortiz García. Et au même moment, Jorge Yunda Machado, Maire de Quito, apposait sa signature dans la capitale équatorienne. L’ensemble de la cérémonie a pu être suivi en direct.


Les deux villes ont convenu d’explorer, au cours des deux prochaines années, les possibilités de coopération structurelle à long terme. Cette approche s’inscrit dans la stratégie internationale de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC), qui consiste à analyser de manière approfondie les opportunités de coopération avant un engagement à long terme.

les trois protagonistes posent debout, devant les drapeaux belge, bruxellois et européen.


LA RBC et Quito examineront ensemble quelles informations échanger, quelles initiatives mettre en place et comment développer la coopération, particulièrement dans trois domaines : le patrimoine, le développement urbain et le chocolat.

 

Un patrimoine reconnu par l’UNESCO

La préservation du patrimoine et des monuments constitue l’un des domaines sur lesquels les deux villes entendent certainement coopérer à l’avenir. En effet, Bruxelles et Quito possèdent chacune un héritage historique majeur, mondialement reconnu.

Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, le centre historique de Quito est l’un des plus grands et des mieux préservés d’Amérique latine. Quant à Bruxelles, elle est reconnue comme capitale mondiale de l’Art nouveau, avec plusieurs bâtiments de ce style inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, et réputée dans le monde entier pour son impressionnante Grand-Place. La « plus belle place du monde » est également inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Photo: Simon Matzinger (CC-BY)

 

Des villes durables et à taille humaine

Les domaines du développement urbain et de la mobilité figurent également parmi les principales opportunités de coopération entre les deux capitales.

Depuis plusieurs années, Bruxelles donne priorité à un espace public de qualité et à la mobilité douce, pour une ville à taille humaine qui place les citoyens au cœur de son développement. Quito, pour sa part, a remporté en 2017 le prix « Momentum for Change » des Nations Unies pour ses efforts en matière de développement urbain durable.

 

Le chocolat, une saveur partagée

Dans la catégorie commerce, Bruxelles et Quito partagent également un dénominateur commun : le chocolat.

L’Équateur est en effet un important producteur de chocolat et Bruxelles un important transformateur de la matière première, ce qui lui vaut son statut de « capitale du chocolat ». Pour les deux villes, il existe sans aucun doute des possibilités intéressantes d’intensifier la coopération et de valoriser cette expertise reconnue.

 

De nombreuses opportunités de coopération

Enfin, au cours des deux prochaines années, les deux villes exploreront aussi les possibilités de coopération dans d’autres domaines, tels que l’inclusion des communautés LGBTIQ+, la santé, la culture, l’environnement, le tourisme ou la recherche scientifique.