Environnement : les technologies belges à l’honneur à Montréal
Du 19 au 21 mars prochain, Montréal accueillera le Salon international des technologies environnementales, Americana. Une importante délégation de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC) et des deux autres régions belges sera présente à cet événement, l’un des plus grands dans le domaine en Amérique du Nord.
La biennale Americana est une plateforme exceptionnelle pour le développement des marchés et de l’expertise des organisations participantes. Pour sa dixième édition cette année, elle accueillera plus de 10.000 visiteurs et près de 350 entreprises exposantes.
200 conférenciers y seront également attendus pour des débats autour de thématiques techniques, scientifiques et commerciales en lien avec les grands enjeux du développement durable.
Une trentaine d’entreprises belges seront du voyage, coordonné par le Service du Commerce extérieur et des Investissements étrangers de la RBC (Brussels Invest & Export – BIE) et ses homologues wallon (l’AWEX) et flamand (Flanders Trade & Invest). Un stand collectif, fruit de la collaboration entre BIE, la Direction des Relations extérieures, l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise et Bruxelles Environnement, regroupera les représentants bruxellois.
Cette présence bruxelloise s’inscrit dans la coopération de la RBC avec la Belle Province en matière d’environnement. Depuis 2009, nos deux régions ont mis en place un programme d’échange d’expériences couvrant notamment le financement de l’assainissement des sols pollués.
Le Québec dispose d’une riche et longue expérience en matière de gestion et d’assainissement des sols pollués. De plus, de nombreuses similitudes rapprochent nos deux régions. Comme Bruxelles, Montréal possède, par exemple, un canal qui, par le passé, a rassemblé de nombreuses industries polluantes. La zone a été revitalisée afin d’y implanter du logement, des bureaux…
La RBC a voulu s’inspirer de cette expérience réussie et a multiplié à cet effet les échanges avec les administrations québécoises. Ces échanges ont notamment permis d’importer à Bruxelles les programmes Revi-Sols et ClimatSol pour les y implanter sous le nom de Brussels Greenfields. Le but est de financer le traitement des terrains riverains du Canal touchés par des pollutions orphelines en vue d’y développer des projets économiques créateurs d’emploi.