L’international à Bruxelles : impact et interaction avec la Région
Le 27 novembre 2019, le Commissariat bruxellois à l’Europe et aux Organisations internationales a convié à une matinée d’information les dirigeants des services et organismes régionaux concernés par la présence internationale à Bruxelles.
Au-delà d’une capitale, Bruxelles est un centre de décisions d’importance mondiale. La Région de Bruxelles-Capitale (RBC) accueille l’Union européenne, l’OTAN et de multiples organisations internationales. Avec 181 ambassades, plus de 5.000 diplomates et 1.000 organisations de lobby, elle surpasse des villes telles que Washington D.C., New-York ou Genève.
Pour accueillir et accompagner cette présence internationale, le Gouvernement régional bruxellois a choisi de mettre en place une véritable Politique de siège et a institué, en 2014, le Commissariat à l’Europe et aux Organisations internationales.
La Politique de siège du Gouvernement bruxellois
La matinée d’information organisée le 27 novembre 2019 s’adressait aux dirigeants des différents services publics régionaux, organismes d’intérêt public (OIP), administrations et centres de recherche sur lesquels reposent le développement et le rayonnement international de la RBC.
Pascal Smet, Secrétaire d’État en charge des Relations européennes et internationales, a ouvert la séance en annonçant ses grands objectifs, tels que la mise en place d’une politique internationale orientée services, et d’une politique intégrée de représentation et de rayonnement de Bruxelles à l’étranger.
La volonté régionale est de capitaliser davantage sur la place qu’occupe Bruxelles au cœur de l’Europe et de positionner la Région à l’international comme une métropole globale, ouverte, riche en innovation et en culture, porte d’entrée des Institutions européennes.
Soutenir la vocation internationale de Bruxelles
Commissaire du Gouvernement bruxellois à l’Europe et aux Organisations internationales, Alain Hutchinson a établi, en cinq ans de mandat, un dialogue constructif entre responsables politiques et administrations, internationaux et bruxellois. Faisant le bilan de ces cinq années, il a souligné les défis liés à la vocation internationale de Bruxelles : l’accueil des diplomates, des fonctionnaires expatriés et de leurs familles, la protection des sites institutionnels et la sécurité urbaine, ou encore la mobilité et l’aménagement de l’espace public dans le Quartier européen.
Pour répondre à ces défis, il est essentiel de convaincre les responsables politiques et administratifs, mais aussi les citoyens, des atouts de cette présence internationale, tout en s’assurant que celle-ci respecte la vie des Bruxellois et des Bruxelloises.
La présence internationale contribue de plus en plus au rayonnement de la RBC et est porteuse de richesse. Il est donc essentiel de la préserver et de la développer. C’est un nouveau défi pour Bruxelles, dans un monde marqué par un environnement de plus en plus concurrentiel entre capitales.