Un nouveau voyage de jeunes bruxellois au Maroc
Le projet interculturel chapeauté par la Région de Bruxelles-Capitale et la Région de Rabat-Salé-Kénitra a permis à des jeunes bruxellois de séjourner au Maroc avec leurs professeurs, pendant cinq jours, du 19 au 23 mars.
Atelier contre le racisme.
Visite de Rabat.
En novembre 2017, douze jeunes marocains de la Région de Rabat-Salé-Kénitra ont été hébergés par des jeunes bruxellois au sein de leurs familles. Le lundi 19 mars, le tour était venu pour ces Bruxellois de participer en retour à cet échange et de s’envoler vers Rabat.
Issus de trois écoles différentes (Victor Horta d’Evere, l’Institut technique Frans Fischer de Schaerbeek et l’école Coovi d’Anderlecht), les étudiants ont retrouvé, le temps d’une semaine, leurs binômes du lycée Moulay Youssef de Rabat. Le but de cet échange est de découvrir une autre culture et ses traditions, de prendre conscience des conditions de vie et des problèmes rencontrés par d’autres jeunes, ainsi que de promouvoir des valeurs comme la tolérance et le respect de l’autre.
Stéréotypes et identités complexes
Pour cette année, les séjours croisés de Bruxellois et Rabattis se sont focalisés sur la lutte contre les stéréotypes et la réflexion autour des identités complexes. Un programme varié attendait les visiteurs belges au Maroc. Il alternait des moments de réflexion, de détente et de culture. Ils ont pu découvrir la légendaire hospitalité marocaine en séjournant dans les familles de leurs binômes marocains. La cordialité, l’amitié et l’entente ont prévalu au sein du groupe des jeunes.
Suite en particulier aux incidents récents en plein cœur de Bruxelles, Paris ou Londres, ce projet interculturel permet à tout un chacun de réfléchir à la citoyenneté mondiale et solidaire. Il entend œuvrer de cette manière à construire un monde en paix et à combattre le discours de la haine. Selon les paroles de Mère Teresa : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Mais si cette goutte n’existait pas dans l’océan, elle manquerait. »